« Le voyageur apaise son cœur en marchant vers l’horizon qui paraît toujours si proche, si facile à atteindre, et qui fuit comme tout horizon qui se respecte. »

La nuit des temps, Barjavel

Madagascar, pays austère et magique où les heures s’écoulent lentement.

J’y pris ces photographies en tentant de restituer des paysages terrestres de la manière dont on perçoit des paysages marins lorsqu’on navigue par temps calme : avec une ligne d’horizon très basse, tantôt nette, tantôt éthérée, vaporeuse et, au-dessus, et tout autour, l’infini céleste. Cette ligne d’horizon marque la différence entre l’espace mesurable de la terre et l’espace incommensurable du ciel.